Olivier RAZEMON
Olivier RAZEMON a participé à la 20ème Fête du Livre d'Autun, les 8 et 9 avril 2017
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Olivier RAZEMON, journaliste indépendant travaille notamment pour Le Monde et le magazine Géomètre.
Il détient une maîtrise de droit public de l'Université Lille 1, avant de sortir diplômé de Sciences-Po Strasbourg en 1990. Il collabore ensuite à des mensuels comme Ex-Aequo et Illico, à des agences de presse légales, ainsi qu'à plusieurs titres de la presse quotidienne régionale et à des magazines comme La Gazette des communes, Alternatives Economiques ou le mensuel Géomètre.
Il publie ses premiers articles dans Le Monde en 2003 et par ailleurs dans Le Monde Initiatives, mensuel aujourd'hui disparu.
Voyageur, reporteur et observateur du monde d’aujourd’hui, il a écrit de nombreux articles sur les transports, l’urbanisme et les modes de vie, et sur la thématique de la mobilité (autopartage, vélo, stratégies de la SNCF), et anime un blog hébergé par le site du journal Le Monde entièrement consacré à ces sujets, « L'interconnexion n'est plus assurée », où plusieurs articles paraissent chaque mois. Sous-titré « Chronique impatiente de la mobilité quotidienne », le blog existe depuis mars 2012. Les référencements des derniers articles publiés sur le blog sont parfois mis en avant via la rubrique « Planète » du site Internet du Monde. Sa vocation est d'aborder les problèmes quotidiens que posent les déplacements, y compris intermodaux et multimodaux, alors que les transports sont habituellement considérés comme un sujet lourd, uniquement relatif à des questions de technologie, d'infrastructures lourdes et de financements importants. Le vélo, qu'Olivier Razemon présente comme un remède à la crise économique et un atout pour la coexistence apaisée des différents modes de déplacement, en particulier en ville, est une des thématiques les plus centrales du blog. Son analyse à propos de la mobilité à vélo est régulièrement demandée par les médias, y compris en milieu rural et dans le périurbain. Avec ce blog, l'auteur est devenu une référence pour l'analyse des transports urbains et ruraux, d'un point de vue pratique, sociologique et politique.
Aux éditions Rue de l’Echiquier, il a publié Les transports, la planète et le citoyen (2012), coécrit avec Ludovic Bu et Marc Fontanès, avec une postface de Daniel Cohn-Bendit. Ce livre brosse, non sans humour, un tableau complet de la situation actuelle : alors que mobilité rime avec modernité, pour quoi est-ce si souvent « la galère » de se déplacer, entre embouteillages, saturation des transports en commun et coûts prohibitifs ? Sur quelles fausses bonnes idées s’est construite la politique des transports depuis soixante ans ? Et si le progrès passait par l’optimisation des moyens existants plutôt que par une course folle au kilomètre de voirie supplémentaire ? En replaçant les comportements du voyageur au centre de leur réflexion, les auteurs, experts du sujet, proposent un panorama de toutes les solutions possibles.
La tentation du bitume (2012), coécrit avec Eric Hamelin, montre les conséquences de l’étalement urbain en France. Dans cet ouvrage enlevé et efficace les auteurs brossent un tableau vivant et sans concession de la bataille inégale qui se livre entre la soif de bitume et les rares garde-fous susceptibles de contrer le phénomène.
Le pouvoir de la pédale (2014), est un plaidoyer pour une transition cyclable. Après une brève histoire de l'objet, Olivier Razemon fait le récit de l'expansion contrastée du vélo à travers le monde, et bat en brèche quelques tenaces idées reçues (« le vélo, c'est pour les bobos », « le vélo, c'est dangereux », etc.). Il met ensuite en évidence les nombreux bénéfices que chacun peut tirer de sa pratique : fluidité des déplacements au quotidien, gain de pouvoir d'achat, meilleure santé, etc. Puis il démontre l'extraordinaire potentiel économique du vélo : outre les ventes liées à l'objet lui-même, la pratique de la bicyclette favorise la relocalisation des activités sur un territoire, l'émergence de services liés (courses de toutes sortes, cyclotourisme, etc.) et peut même constituer un levier efficace pour les finances publiques, en réduisant les investissements nécessaires à une mobilité durable.
Comment la France a tué les villes (2016), fait état de la dévitalisation des villes moyennes en France. Cet essai qui met en avant la dévitalisation urbaine marquée par la fermeture de magasins en centre-ville. Il met en cause la concurrence féroce des hypermarchés ainsi que les emplois en périphérie au détriment de ceux de proximité. Après avoir observé les conséquences sur l'ensemble du territoire, l’auteur élabore des pistes de solutions.