Gérard Soufflet



  Gérard Soufflet a participe à la 20ème édition de la Fête du Livre d'Autun,
en avril 2017 sur le stand des éditions de l'Armançon
 
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crédit photo : Le JSL
 Originaire de Montceau-les-Mines, ancien cadre d’EDF, son engagement syndical dans le soutien à Solidarnosc valut à Gérard Soufflet de recevoir la Croix d’or du mérite polonais. Il mène aujourd’hui une recherche sur l’histoire de la résistance polonaise en Saône-et-Loire et participe à l’Association pour une histoire scientifique et critique de l’Occupation. 
 
Dans son livre Maquisards russes en Bourgogne, publié en 2016 aux éditions de l'Armançon, préfacé par Jean-Marc Berlière, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, il retrace l’histoire du détachement Léningrad entre 1943 et 1944. De la plaine de la Saône au Morvan, des mines de Montceau aux forêts du Châtillonnais, durant une année, d’octobre 1943 à la Libération, des Soviétiques, évadés de camps de travail allemands, ont formé un maquis qui a sillonné trois départements bourguignons. Une histoire oubliée, voire même ignorée.

Pour la retracer, Gérard Soufflet a exploité divers fonds d’archives, en France et en Pologne, et retrouvé les derniers témoins de leur passage. Sont ainsi éclairés et reliés entre eux nombre de faits restés jusque-là inexpliqués : sabotage aux mines de la Machine, maquisards inconnus tués et abandonnés dans la vallée de l’Arroux, assassinats aux abords de la forêt de Gergy, pillages effectués par des hommes « parlant étranger »…
On comprend comment la Main d’œuvre Immigrée (MOI) contrôlait à distance de tels groupes et comment celui de Bourgogne, le détachement Leningrad, reçut en permanence le soutien, parfois conflictuel, de l’organisation FTP-MOI des mineurs polonais du bassin montcellien. Ses relations parallèles avec la résistance gaulliste ne sont pas le point le moins surprenant de ce livre.

Sources : Les éditions l'Armançon ; Le Journal de Saône-et-Loire.