Michel Bernardin
Michel Bernardin a participé à la 20ème Fête du Livre, les 8 et 9 avril 2017
Originaire de la campagne charolaise, Michel BERNARDIN y a vécu son enfance et son adolescence ; il nous livre aujourd’hui un premier récit de ce qu’il a connu dans cette période à la sortie de la deuxième guerre mondiale.
Dans son ouvrage Une balade du temps perdu – de la campagne charolaise à la brousse africaine (Editions de l’Onde, Paris - 2017) qui est un témoignage, Michel BERNARDIN nous conduit pas à pas sur le chemin de sa vie : une ferme que ses parents ont reprise après avoir quitté leur emploi en région parisienne, les voisins, rudes et laborieux agriculteurs « à l’ancienne », dont les fils vont s’employer à « moderniser » le travail (on est dans les années 1945-1950). La vie quotidienne, d’un confort très rudimentaire (pas d’eau courante), oblige à l’ingéniosité, la débrouillardise…
La présence importante du catholicisme est magnifiée par la vocation et l’ordination du frère aîné qui apporte une ouverture aux grandes interrogations de l’après-guerre (décolonisation, prêtres-ouvriers…)
La moisson, « le battoir », l’ambiance très campagnarde, les discussions incessantes des paysans sur les aléas climatiques et la récolte sont prétextes à de savoureux portraits, souvent chargés d’émotions, des personnages qui ont marqué l’auteur…
L’hiver, tant aimé du narrateur nourri de métaphores hugoliennes, de lectures de Jack London et le football dont il se passionne sont largement évoqués.
En 1966, le service militaire dans le cadre de la coopération en Côte d’Ivoire concrétise la passion du narrateur pour l’Afrique. Descriptions de paysages, portraits d’Ivoiriens et de Français d’Afrique, aventures diverses… le récit se clôt sur cet épisode
Dans son ouvrage Une balade du temps perdu – de la campagne charolaise à la brousse africaine (Editions de l’Onde, Paris - 2017) qui est un témoignage, Michel BERNARDIN nous conduit pas à pas sur le chemin de sa vie : une ferme que ses parents ont reprise après avoir quitté leur emploi en région parisienne, les voisins, rudes et laborieux agriculteurs « à l’ancienne », dont les fils vont s’employer à « moderniser » le travail (on est dans les années 1945-1950). La vie quotidienne, d’un confort très rudimentaire (pas d’eau courante), oblige à l’ingéniosité, la débrouillardise…
La présence importante du catholicisme est magnifiée par la vocation et l’ordination du frère aîné qui apporte une ouverture aux grandes interrogations de l’après-guerre (décolonisation, prêtres-ouvriers…)
La moisson, « le battoir », l’ambiance très campagnarde, les discussions incessantes des paysans sur les aléas climatiques et la récolte sont prétextes à de savoureux portraits, souvent chargés d’émotions, des personnages qui ont marqué l’auteur…
L’hiver, tant aimé du narrateur nourri de métaphores hugoliennes, de lectures de Jack London et le football dont il se passionne sont largement évoqués.
En 1966, le service militaire dans le cadre de la coopération en Côte d’Ivoire concrétise la passion du narrateur pour l’Afrique. Descriptions de paysages, portraits d’Ivoiriens et de Français d’Afrique, aventures diverses… le récit se clôt sur cet épisode