Gérard Hubert-Richou



Gérard Hubert-Richou a participé à la 12ème Fête du Livre d'Autun, les 18 et 19 avril 2009
Il présentera notamment son dernier ouvrage, intitulé Complots à la Corderie royale
et publié en février 2009 par les éditions Pygmalion.


Gérard Hubert-Richou lors de la Fête du Livre d'Autun en 2009.

Gérard Hubert-Richou est l'auteur de 54 romans Jeunesse et lauréat de 6 prix littéraires (Prix Saint-Exupéry 1993, Prix des conseillers pédagogiques 1997, Prix ados de Rennes 1998, Prix des collégiens de Montauban 1999, Prix Jeunesse de Meaux 2006, Petit Renaudot 2006) et de 6 romans historiques parus aux éditions Pygmalion (Le Chirurgien du roi, Le Fameux Coup de Jarnac, Cortège royal, Le Pont des larmes et À l'Enseigne du grand-coq).
Directeur de collections pédagogiques auprès des éditions SED, il a rédigé 60 nouvelles (revues belges jeunesse) ainsi que de nombreux fichiers et articles pédagogiques.
Il est également auteur de 17 pièces de théâtre sur le site «Le Proscenium», comédien amateur depuis 1973 (51 pièces dont 4 avec des professionnels) et metteur en scène de groupes d'enfants depuis 1976 (40 pièces).
Gérard Hubert-Richou est membre de la Maison des écrivains, de la Charte des auteurs pour la jeunesse (secrétaire général de 1988 à 1995) et de la SACD.*

Complots à la Corderie royale (Pygmalion, février 2009) : Avant de mourir, le grand Voltaire adresse à Rousseau le récit d'un certain Antoine Petitbois, l'espion de Richelieu. Voltaire a décidé d'offrir ce « cadeau » à Rousseau dans l'espoir de se réconcilier avec ce dernier, son pire ennemi. Il veut que Rousseau comprenne pourquoi il a défendu la cession dramatique du Canada à l'Angleterre lors du Traité de Paris (1763). Selon Voltaire, la décision qui voit l'abandon de la belle Province recèle un secret d'Etat qui remonte à l'an 1630... Ici commence la confession d'Antoine Petitbois, l'espion de Richelieu.
Le rusé Antoine, jeune apprenti de l'architecte Jacques Lemercier (auteur du Palais royal, demeure de Richelieu), découvre, en laissant traîner l'oreille, l'existence d'une cabale visant à disgracier le Premier ministre et, peut-être, à l'assassiner. Il court chez le cardinal et l'aide dans la fameuse Journée des Dupes du 12 novembre 1630 au cours de laquelle le roi lui accorde son soutien, écartant ainsi Marie de Médicis, mère de Louis XIII, et Gaston d'Orléans (Monsieur), frère du même roi (et prêt à tout pour monter sur le trône).
Après cet épisode romanesque et vrai, les langues se délient, les traîtres changent de camp et rejoignent celui du cardinal. Ainsi, ce dernier apprend l'existence probable d'une autre cabale, pire une conjuration gravissime visant, cette fois-ci, le roi et, sans doute la monarchie. Petitbois est recruté comme espion. Il entre dans la FAMILIA du cardinal, ce cercle d'intimes dévoués à la cause de l'homme d'Etat, tel Théophraste Renaudot, docteur, journaliste et ami des pauvres. La « couverture » de l'apprenti architecte est idéale. Il entre chez les Princes, amateurs de palais et d'hôtels particuliers. Ainsi, il écoute et il note... Et apprend le pire.
Le pire, c'est un complot concernant Québec et la Nouvelle-France. Etrange affaire... Québec est depuis peu aux mains des Anglais Kirke, et la Compagnie des Cent Associés, chargée par Richelieu de coloniser la belle province est ruinée. On dit même que la Nouvelle-France est morte... Comment relier le tout ? Au cours d'une enquête périlleuse, Petitbois reconstitue les pièces d'un puzzle diabolique où tout se combine – Paris et Québec –, tout s'unit – haine, jalousie, pouvoir et argent – pour vouloir la mort du roi et de Richelieu.

 et plus sur Gérard Hubert-Richou auteur jeunesse : http://repertoire.la-charte.fr/repertoire/i400-gerard-hubertrichou