Anne (de) Rancourt



Anne de Rancourt était présente à la Fête du Livre d'Autun les 24-25 avril 2010.

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crédit photo : J.Varlet
A. de Rancourt à Autun en 2010

 

   Mère de quatre garçons, Anne de Rancourt vit à Metz  où elle enseigne l’allemand en lycée. Elle écrit des  chroniques culturelles dans le journal régional La Semaine. Passionnée de cinéma, de théâtre et d’art, elle lit beaucoup, essentiellement de la littérature française contemporaine. 
   Après des chroniques humoristiques de société « Comment élever un ado d’appartement ? » et  « Je suis ronde et j’aime ça ! », elle a  récemment publié  un roman tendre sur la maladie d’une petite fille : « Un mètre quatre ». 

Présentation de l'éditeur (Buchet Chastel) :
  Nanou a sept ans. Elle découvre le plaisir de lire et aussi d’écrire avec le beau porte-plume rouge que tante Alice lui a offert. Dans son cahier bleu tout neuf, Nanou raconte d’une voix flûtée son quotidien de petite fille de « que un mètre quatre » malade. Pour compagnon elle a Toutoune, l’ours un peu déglingué que lui a fabriqué Tante Alice et puis son inséparable « disquionnaire ».
Parler de la maladie avec un regard d’enfant est une manière de dédramatiser, de rendre quelque chose de scandaleux plus humain et compréhensible : comment accepter l’inacceptable sinon en tentant de l’expliquer avec des mots d’enfant, sincères et francs. Ce texte est extrêmement touchant. Il y est aussi essentiellement question du « vert paradis » de l’enfance : des jeux, des rires et des rêves. Malgré la maladie, il y a toujours la vie. La force de ce journal, c’est que c’est toujours drôle même quand ce ne l’est pas.
L’expression enfin, et les idées véhiculées, sont originales et poétiques. C’est normal, Nanou aime les mots : elle a un dictionnaire qu’elle consulte chaque jour, elle a un livre sur l’Afrique et aime le parcourir pour le simple plaisir de lire les noms des tribus, elle récite sans les comprendre tous les termes techniques qu’elle entend à l’hôpital…

«Un mètre quatre », premier roman d’Anne de Rancourt, est un texte dense. Contrairement à ses deux ouvrages publiés chez Chiflet et cie, pas de volonté de provoquer le rire par la causticité. Une profonde émotion éveillera en chacun de nous des souvenirs liés à sa propre enfance, à ses drames (majuscules ou minuscules) personnels.