Pierre Léger



Pierre Léger  participe chaque année à la Fête du Livre d'Autun
  Il était présent  à la 20ème édition les 8 et 9 avril 2017  

 Il tiendra également le stand de la revue VENTS DU MORVAN

              

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Fils d’agriculteurs, né en 1948, il passe son enfance dans le Morvan-Nivemais.
Après un Bac technique à Nevers et quelques années d'études en Lettres Modernes à la Faculté des lettres de Dijon, il s'oriente vers une carrière d'instituteur qu'il exercera en Côte d'Or puis en Saône-et-Loire.
Actuellement, retraité, il poursuit des activités de conteur et de militant associatif, tant dans le Morvan qu'à Varennes-le-Grand où il réside.
Ecrivain, poète, conteur, comédien, Pierre Léger est avant tout amoureux de la langue. Du morvandiau dont il a fait des spectacles, mais aussi de toutes les langues de Bourgogne dont il préside une association basée à la Maison du Patrimoine Oral installée à Anost (71).
 
L’âme généreuse, il baigne dans le milieu associatif, où il promeut autant que possible ce patois morvandiau, langue dont il dut se défier pendant sa jeunesse et mesurer l’emploi durant sa carrière d’instituteur...

Il raconte dans Le chant du merle blanc (2007, éditions Nykta) :
« A onze ans, je quitte le hameau pour le collège de Corbigny. Je parle ma langue maternelle beaucoup plus rarement : dans la cour de récréation ou, parfois, dans les chuchotements de l’immense dortoir. Bien que les fils de paysans y soient nombreux, beaucoup viennent du Nivernais et ne parlent plus guère « patois ». En ce début d’adolescence, ma langue ne me pose pas de problème de conscience particulier.
C’est pourtant alors qu’une chose essentielle et curieuse se produit.
Entre Corbigny et Curlin, il y a pas mal de virages. Je ne rentre au village qu’une fois par mois, le plus souvent dans la DS 19 du père d’un camarade de Meuloux.
Or, c’et précisément aux tournants du Gravet, entre Razou et Gâcogne, que je change de langue !
Un changement très précis, lié très exactement à ce lieu où, dans la mollesse et les odeurs lourdes du véhicule, j’ai en même temps mal au cœur. Rentrant au village, je retrouve en bouche ma langue maternelle au Gravet ! A l’inverse, partant au collège, je bascule dans le français au Gravet !
Au Gravet exactement !
Ce jour, je ne m’explique toujours pas le sens de cette frontière psychologique."

Pour autant, conscient des richesses culturelles que recèle cette langue, il aura à cœur de colliger tout ce qu’elle porte encore de vie dans le Morvan.
Il dirige pendant une dizaine d'années la revue « Teurlées, jôrnau que cause morvandyau » et devient secrétaire de l’association DPLO (Défense et Promotion des Langues d'Oil).

Créateur des éditions Lai Pouèlée, puis du magazine Vents du Morvan dont il fut le rédacteur en chef pendant dix ans, il chante aussi, à sa manière, son cher Morvan dans divers ouvrages.

En 2004 sort Qui tutoyait le nu noyé ? aux éditions Nykta, collection Petite nuit.
Voici ce qu'en a dit Henri Mitterand, professeur à l’université de Colombia à New York : « Votre livre est très joliment construit, tissé dans l'alternance des genres, des registres et des époques. (...) C'est bien ficelé, bien enlevé, assaisonné d'humour - avec un brin de sérieux derrière les lois du genre et la fantaisie. Je l'ai lu d'une traite, toujours porté en avant par l'adresse du montage et l'alacrité du style. »

En 2007, il publie Le chant du merle blanc, dans la collection Oniries des éditions Nykta
Note de l'éditeur : "Il est toujours périlleux pour un éditeur non régionaliste, installé en région, de publier un tel texte. "Bah, encore du terroir…" penseront les Doctes. Laissons-les dire et croire. Dès que vous vous plongerez dans ces pages vous ne penserez plus à tout cela. Parce que nous avons ici un texte magnifique venu dire l'amour pour l'être humain, pour l'humanité, venu dire les ressources des modestes, les infinies violences tout comme les indicibles douceurs qui trament leurs existences. Conteur, moraliste, poète, Pierre Léger nous empoigne pour  nous faire déguster l'essentiel d'une vie, ce qui la façonne, comment le paysage, la langue, le travail, la mémoire peuvent construire des humains. Parfois pour le meilleur".

En 2012, paraît « Délivrez-nous du marbre » (Du Morvan dans les voiles Editions), inspiré de ses réflexions sur la tombe de celle qui le lie intimement à ce territoire, sa Maman enterrée à Montsauche-

En 2016, voici Un jour les boeufs ! ouvrage auto édité, à découvrir sur la 20è Fête du Livre.

 

 
 
PARTICIPATIONS DIVERSES
* Pays de Bourgogne n° 226 (articles)
* Vents du Morvan (articles et chroniques diverses depuis 1999)
* Vivre en Morvan (Ed. GLACEM / 2012)
* Poèmes, chansons, contes et articles dans différentes revues, journaux et bulletins
* L'art des chansonniers (Isatis, cahiers d'ethnologie régionale, colloque de Caillac / 2003)
* Le Haut-Morvan, ses paysages et ses gens de Véronique Poczobut
(Ed. Parc naturel régional du Morvan / 2002)
 
* Morvandises (Ed. Du Pas de l'âne, collectif / 2001)
* Guide Gallimard de la Nièvre (2001)
* Le mat d'Ouroux d'Antoine Debary (collectif / 2000)
* Les faiseurs de nuées (Ed ERC, collectif / 1998)
* Guide Gallimard du Parc Naturel Régional du Morvan (1997)
* Paroles d'oïl (anthologie inter-régionale de textes en langues d'oïl, Geste Edition / 1995)
* Epouvancartes sur des photos de Joëlle Cunnac (1994)
* Mollerin sôs Droune de Joséphine Dareau (Ed. Lai Pouèlée / 1987)
* Cause pas patouais ai y ai du monde (disque 33t en bourguignon-morvandiau, Ed Lai Pouélée / 1982)
 
POESIES et NOUVELLES
* Noëls en Morvan (Ed. Le Pas de l'âne / 2003)
* Morvan vers l'émeraude (Ed. Quôè qu'a dit ? / Lai Pouèlée / 1996)
* Elwery Song ou Jean du Morvan, (Mention spéciale du Prix des Terroirs de Saône-et-Loire 1992, Ed. Lai Pouèlée / 1991)
* Ai traivars lai pleshie (poèmes en bourguignon-morvandiau)
sous le pseudonyme de Jean Milan (Ed. Lai Pouèlée / 1984)
* Zoiseaux flash (Ed. de la Grisière / 1971)
 
ESSAIS
* Contes et récits du Morvan (Ed. Académie du Morvan / 1997)
* Folklore ! Oh noute folklore ! (recueil d'articles, autoédition / 1994)