Macha Méril



Macha Méril a participé à la Fête du Livre d'Autun, les 24 et 25 avril 2010.

Elle a notamment présenté son dernier ouvrage « Ricochets » (Actes sud, 2009).


Macha Méril et Patricia Martin, journaliste

L'histoire : Basile Herblay est auteur dramatique. Au bord du fleuve où il va habituellement réfléchir, il fait quatre rencontres. Quatre femmes qui ont le même visage, la même voix. Sont-elles réelles ou imaginaires ? Elles l'amènent à révéler un secret qu'il avait toujours tu.

 
Depuis quelques années, Macha Méril conjugue son activité de comédienne avec l'écriture : « Love Baba », « Patati Patata », « Biographie d'un sexe ordinaire », « Si je vous disais », « Les mots des hommes », « Ce soir c'est ta fête », « Un jour je suis morte ». Elle joue en tournée en France et à l'étranger « Feu sacré », textes de George Sand, musiques de Frédéric Chopin interprétées par le pianiste Jean-Marc Luisada, et  a enregistré des chansons dont elle a écrit les paroles.
 

Une femme parle, se cherche et retrouve les hommes qu'elle a aimés. Le moment est venu pour elle de savoir : que s'est-il passé entre elle et eux ? Se sont-ils aimés ? Compris ? Ont-ils seulement vécu la même histoire d'amour ? Au fil des rencontres avec ses anciens amants, comme une variation sur la relation amoureuse, la narratrice réé-crit malgré elle le roman de sa vie. La vérité n'était peut-être pas celle qu'elle croyait. Ou les mots des hommes ne sont pas ceux des femmes... Renouant avec l'audace de la Biographie d'un sexe ordinaire, Macha Méril se livre, dans ce jeu de miroirs, à une confession aussi subtile que troublante.

Parce qu’elle préfère Pâques à Noël, qu’elle trouve qu’il y a des évènements plus exaltants que le jour de notre naissance, Macha Méril n’aime que les anniversaires du soleil : les solstices, les équinoxes…
Elle en fait une chronique ; dans d’autres, elle nous parle des êtres qui nous stimulent, des idées fixes, du cercle des amis et des maisons de famille sans se départir jamais de la joyeuse assurance de celle qui choisit de capter, au plus près, le mouvement de la vie …

 Née pendant la guerre de 40 de parents russes réfugiés en France après la Révolution de 17, Macha Méril a montré tôt des dispositions pour le théâtre et le cinéma. Élève du cours Dullin (TNP), elle abandonne ses études de lettres pour répondre à ses premières propositions de films, « La main chaude » de Gérard Oury, et « Le signe du lion » d'Éric Rohmer.

Après un séjour aux USA où elle fréquententente l'Actor's Studio et tourne quelques films américains à Hollywood (« Qui a dormi dans mon lit » de Daniel Mann), elle revient en France où naissait la Nouvelle Vague. Jean-Luc Godard la choisit pour interpréter « Une femme mariée », qui brave la censure et conquiert le public.

Suivirent « L'espion » de Raoul Lévy avec le mythique Montgomerry Clift dont ce fut le dernier film, « Adorable menteuse » de Michel Deville, « La vie conjugale » de Cayatte, « Le repos du guerrier » de Roger Vadim, « Belle du jour » de Luis Bunuel, « Les uns et les autres » et « Robert et Robert » de Claude Lelouch, « Beau-père » de Bertrand Blier, « Les rois du gag » de Claude Zidi etc.

Elle constitue la société de production Machafilm avec laquelle elle produit « Au pan coupé » de Guy Gilles, et plus tard « Quatre nuits d'un rêveur » de Robert Bresson et « Porcherie » de Pier Paolo Pasolini.

Elle épouse le cinéaste et producteur Gian Vittorio Baldi et s'établit à Rome où elle tourne avec lui « Le dernier jour de classes avant Noël », de nombreux films et téléfilms italiens, « L'amour conjugal » de Dacia Maraini, d'après le roman d'Alberto Moravia, et le film culte de Dario Argento « Profondo rosso » (« Les Frissons de l'Angoisse »).

De retour en France, elle publie ses premiers livres, un roman « La star » et des livres de cuisine « Joyeuses pâtes », « Moi j'en riz » et « Haricots-ci, Haricots-là ». Au théâtre, elle joue Arcadina dans « La Mouette » d'Anton Tchékov, mise en scène d'André Konchalovsky, « L'éloignement » de Loleh Bellon avec Pierre Arditi, mise en scène de Bernard Murat, « Fièvre romaine » d'après Edith Wharton, mise en scène de Simone Benmussa, « L'importance d'être constant » de Oscar Wilde mise en scène de Pierre Laville.

Pour la télévision, elle incarne « Colette », série réalisée par Gérard Poitou, et tourne de nombreux téléfilms contemporains dont « Alla turca » qu'elle réalise.

Au cinéma « Roulette chinoise » de Reiner Werner Fassbinder, « Sans toit ni loi » d'Agnès Varda, « A soldier's daughter never cries » de James Ivory, « Duo pour une soliste » d'André Konchalovsky, « Mortelle randonnée » de Claude Miller, « Crime d'amour » de Guy Gilles, « Meeting Venue » de Istvan Szabo etc.

Elle vit à Paris et dans le Gers où elle a retapé un hameau. Entre les tournages, elle fait du vélo, elle cuisine et elle écrit.

Site de Mécha Méril : www.machameril.com/