Gérard Fesch



Gérard Fesch était présent à la Fête du Livre d'Autun en 2010 et 2018

 

En octobre 1957, Jacques Fesch, fils de bonne famille rêvant de s’offrir un voilier pour faire le tour du monde, fut guillotiné pour avoir tué un gardien de la paix au cours d’une cavale suivant un braquage raté. Sa conversion au catholicisme en prison avait été foudroyante et il est actuellement en instance de béatification. Gérard, son fils inconnu, confié dans sa petite enfance à « Marie », une nourrice morvandelle de Saint-Léger-sous-Beuvray, livre soixante plus tard un témoignage exceptionnel sur sa quête d’un père inconnu dont il a recouvré le nom : Fils d’assassin, fils de saint (Lemieux éditeur avril 2017).
Le procès en béatification suit son cours, mais Gérard Fesch demande de son côté la réhabilitation d’un homme condamné à mort dont le procès fut retentissant « mais lamentable, bâclé, tronqué » «L’impact des écrits de Jacques Fesch résonne si fortement auprès de nombreuses personnes dont je reçois les témoignages que je me sens investi d’une mission, d’un devoir. Son œuvre et son exemple ne doivent pas sombrer dans l’oubli. Il n’est pas mort en vain, il nous délivre un message, une force de vie. » (Aleteia 6 avril 2017)
En septembre 2009, G. Fesch avait publié : Mon enfance guillotinée (L’Archipel septembre 2009) avec  Serge Filippini

Mon enfance guillotinée  : c’est l’histoire d’un homme sans nom. Troniou, celui de sa mère qui l’abandonne à 15 jours, est transformé en Droniou par la Ddass quand l’abandon devient définitif. Son père, qui l’avait reconnu dans une lettre écrite à la veille de son exécution, est célèbre : Jacques Fesch, condamné à mort pour avoir tué un policier, a écrit en prison des lettres, un journal, qui témoignent d’une profonde conversion spirituelle. Son fils inconnu trouve un accueil aimant chez « Marie », une nourrice morvandelle de Saint-Léger-sous-Beuvray, pendant sa petite enfance. Il réalise son rêve de gosse et fait une belle carrière de trompettiste. A l’issue d’une enquête obstinée, Gérard Fesch retrouve à 40 ans sa mère, qui refuse de lui parler, d’autres membres de sa famille, et, au terme de dix années de procédure, son vrai nom.

 

L'écriture de « Mon enfance guillotinée » est issue d'une collaboration entre Gérard Fesch et Serge Filippini. Philosophe de formation, Serge Filippini est né en 1950 dans une famille d'origine italienne et espagnole. Il est l'auteur d'une dizaine d'œuvres de fiction dont « L'Homme incendié » (Phébus, 1990) et « Haut Mal » (Phébus, 1993) qui connurent un vif succès.