Gérard Fesch
Gérard Fesch était présent à la Fête du Livre d'Autun en 2010 et 2018
Le procès en béatification suit son cours, mais Gérard Fesch demande de son côté la réhabilitation d’un homme condamné à mort dont le procès fut retentissant « mais lamentable, bâclé, tronqué » «L’impact des écrits de Jacques Fesch résonne si fortement auprès de nombreuses personnes dont je reçois les témoignages que je me sens investi d’une mission, d’un devoir. Son œuvre et son exemple ne doivent pas sombrer dans l’oubli. Il n’est pas mort en vain, il nous délivre un message, une force de vie. » (Aleteia 6 avril 2017)
Mon enfance guillotinée : c’est l’histoire d’un homme sans nom. Troniou, celui de sa mère qui l’abandonne à 15 jours, est transformé en Droniou par la Ddass quand l’abandon devient définitif. Son père, qui l’avait reconnu dans une lettre écrite à la veille de son exécution, est célèbre : Jacques Fesch, condamné à mort pour avoir tué un policier, a écrit en prison des lettres, un journal, qui témoignent d’une profonde conversion spirituelle. Son fils inconnu trouve un accueil aimant chez « Marie », une nourrice morvandelle de Saint-Léger-sous-Beuvray, pendant sa petite enfance. Il réalise son rêve de gosse et fait une belle carrière de trompettiste. A l’issue d’une enquête obstinée, Gérard Fesch retrouve à 40 ans sa mère, qui refuse de lui parler, d’autres membres de sa famille, et, au terme de dix années de procédure, son vrai nom.
L'écriture de « Mon enfance guillotinée » est issue d'une collaboration entre Gérard Fesch et Serge Filippini. Philosophe de formation, Serge Filippini est né en 1950 dans une famille d'origine italienne et espagnole. Il est l'auteur d'une dizaine d'œuvres de fiction dont « L'Homme incendié » (Phébus, 1990) et « Haut Mal » (Phébus, 1993) qui connurent un vif succès.