Robert Castel



Robert Castel a participé à la Fête du Livre d'Autun, les 24 et 25 avril 2010.

Il a présenté son livre de souvenirs, intitulé 
« Je pose soixante-quinze, mais je retiens tout - Soixante-quinze ans de souvenirs » (Ramsay).


Robert Castel lors de l'édition 2010

 

Présentation de l'éditeur :
Tout le monde connaît Robert Castel.
Il fait partie de nos souvenirs télévisuels et cinématographiques. Il appartient à notre patrimoine. Aujourd'hui, il est considéré comme l'inventeur du style pied-noir. C'est un autre homme que vous allez découvrir dans ce livre. Avec son humour légendaire, ce récit auto-biographique, il raconte l'itinéraire incroyable de cet enfant d'Alger, dont le père était une star de la musique, et qui débarque un beau jour à Paris en plein traumatisme de la guerre d'Algérie.
Avec pudeur et franchise, Robert Castel partage tous les souvenirs de sa carrière foisonnante : ses rencontres, les anecdotes de ses nombreux tournages mais aussi ses blessures.

Issu du music-hall, Robert Castel débute sa carrière cinématographique à l’âge de 26 ans dans « Un témoin dans la ville » d’Edouard Molinaro. Dès lors, et bien que toujours cantonné dans des seconds rôles, il va enchaîner les comédies les unes après les autres pendant près de quarante ans, tournant avec les cinéastes les plus en vue de l’époque : Serge Korber (Un Idiot à Paris, 1967), Gérard Pirès (Elle court, elle court la banlieue, 1972, et Attention les yeux, 1975), Jean Girault (Le Permis de conduire, 1973), Robert Dhery (Vos gueules, les mouettes !, 1974), ou bien Georges Lautner (Il était une fois un flic, 1971).

Délaissant un genre qu’il affectionne et qui le consacre, il s’aventure néanmoins parfois dans des projets plus ambitieux comme « L'Insoumis » d’Alain Cavalier ou encore « Deux hommes dans la ville » de José Giovanni, film qui raconte l’histoire d’un truand cherchant à se réinsérer, avec Jean Gabin et Alain Delon.

Il n’empêche, au même titre qu’un Jean Lefebvre, la popularité de Robert Castel réside essentiellement sur des films burlesques et cocasses tels que « Le Grand Blond avec  une chaussure noire » (Yves Robert) ou « Je suis timide, mais je me soigne » (Pierre Richard).

Enfin, personne ne peut oublier sa composition dans « Dupont la Joie » (Yves Boisset).

En 2002, et à 69 ans, il est à l'affiche de « 3 zéros » de Fabien Onteniente.