Stéphanie Hochet



 Stéphanie Hochet était présente lors de la 14e Fête du Livre d'Autun, 16 et 17 avril 2011.

Jeune auteur à la plume acérée, Stéphanie Hochet se distingue parmi les figures littéraires montantes de sa génération. Titulaire d'une maîtrise d'anglais, spécialiste du théâtre élisabéthain, la jeune femme débute sa carrière en tant qu'enseignante en Grande-Bretagne. Son premier roman, « Moutarde douce », paraît en 2001 chez R.Laffont. Mais ce sont les romans « Les Infernales » (Stock, 2005) et « Je ne connais pas ma force » ( Fayard) qui la révèlent au grand public.

En 2009, l'écrivain publie un très remarqué et très sombre « Combat de l'amour et de la faim » (Fayard 2008) qui a reçu le prix Lilas en 2009. Porté par un style nerveux, les textes de Stéphanie Hochet abordent les questions de la survie, du pouvoir ou de la lutte, autant de thèmes puisés dans ses lectures de Nietzsche, de Dostoïevski ou de Marguerite Yourcenar.
De « Combat de l’amour et de la faim »  Stéphanie Hochet dit : « Si ce roman se passe au début du XXe siècle, dans le sud des Etats Unis, époque et territoire qui me sont étrangers, c’est parce que cette histoire de coureur de dote ne pouvait avoir lieu que là, sur ces terres puritaines hantées par l’idée du péché. Mon personnage est un aventurier de l’amour, et l’Amérique convient à son sens de l’aventure.
Né d’une fille-mère le jeune Marie est contraint de découvrir que l’amour peut nourrir son homme. L’amour et l’argent ont toujours été liés, et la littérature ne peut pas feindre d’ignorer les rapports complexes qu’ils entretiennent. Marie aime sincèrement celles qu’il dépouillera. Mais il a faim. Ce livre raconte son parcours de l’enfance au crime
.

En 2010 parait, chez Flammarion, La distribution de la lumière, qui a obtenu le prix Thyde Monnier de la Société des gens de lettres.