Gilles Laurendon
Gilles Laurendon a participé à la Fête du Livre d'Autun, les 14 et 15 avril 2012.
Il a présenté : Un guerrier d’occasion : Pierre Perrin. Journal d’un fantassin (1914-1918), Ed Ouest-france.
Gilles Laurendon a préparé, annoté et préfacé cette édition à partir des carnets et des dessins originaux de Pierre Perrin, conservés dans la famille Perrin, bien connue à Autun, et au-delà.
Ce témoignage unique, découvert par l’écrivain Gilles Laurendon est un document exceptionnel et sans équivalent sur la première guerre mondiale.
Nul doute qu’il va devenir un des documents phares de cette époque.
Un livre à ranger auprès des livres de Genevois, Dorgelès, Jünger, Barbusse, Vera Brittain…
Présentation de l'éditeur :
En 1914, comme des centaines de milliers d’autres jeunes français, Pierre Perrin quitte sa vie ordinaire pour devenir un « guerrier d’occasion ».
Pendant quatre ans, il sera fantassin et aux premières loges pour vivre cette vaste tuerie durant laquelle il perdra la plupart de ses compagnons d’infortune.
Pendant quatre ans, ce soldat de deuxième classe va rédiger des lettres et des dessins qu’il transmettra à ses parents.
Le regard de Pierre Perrin est d’une lucidité, d’une acuité et d’une humanité vertigineuses. Ce texte est assurément un des plus grands textes écrits sur cette période.
Ici, pas de pathos, de jérémiades ni d’atermoiements. De lui, il n’est presque pas question. Il parle surtout des autres, de ses camarades. Le guerrier d’occasion répugne à toute complaisance sordide ; il dépeint le chaos des tranchées aussi bien que les heures miraculeuses volées à la barbarie. Ici, un soldat joue avec un jouet pour enfant. Là, deux soldats terrés dans une tranchée écrivent à leur famille. Il croque au hasard des errances de son régiment (le 27ème régiment d’infanterie), les victoires d’un jour, les défaites du lendemain, les atrocités de la vie au quotidien.
Et soudain, sous une lumière crue et si pleine d’humanité, c’est toute la première guerre mondiale qui défile devant nous : les batailles de la Marne, la crise de 1917, les grandes saignées des tranchées, l’enfer de Verdun et jusqu’à l’arrivée du Tigre et l’heure enfin sonnée de la Paix.
Le guerrier d’occasion ne sera démobilisé qu’en 1919.