Emmanuel de Waresquiel, ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, Docteur en histoire, est un historien des idées et un acteur du monde de l'édition française. Directeur d'études à l'École pratique des hautes études (IVe section, Sciences historiques et philologiques), il est spécialiste de la France du premier XIXe siècle, et de l'histoire des idées et des représentations de la Révolution au début du XXe siècle.
Emmanuel de Waresquiel a publié une cinquantaine d’articles scientifiques et une vingtaine d’ouvrages, notamment des biographies (Richelieu, Talleyrand, Fouché, Marie-Antoinette, Félicie de Fauveau).
Il a également publié divers essais littéraires dans lesquels il aborde de façon plus personnelle des questions qui sont également celles de ses travaux d'historien : sur la mort des écrivains dans : "Fins de partie" (2016), sur la mémoire et le temps dans : Le temps de s'en apercevoir (2019, Prix des Deux Magots), sur certains auteurs qu'il aime, comme Stendhal dans : J'ai tant vu le soleil (2020). Il a reçu le Prix France Télévisions - Essai - 2015 pour Fouché : Les silences de la pieuvre. (Source Wikipedia)
Parmi ses ouvrages :
- Voyage autour de mon enfance (Tallandier)
- Fouché (Tallandier)
- Talleyrand (Tallandier)
- Les derniers jours de Marie-Antoinette (Tallandier)
- Sept jours (Tallandier)
- Tout est calme (Tallandier)
- J’ai tant vu le soleil (Gallimard)
Son dernier livre :
Jeanne du Barry Une ambition au féminin - Édition Tallandier (2023)
Jeanne du Barry (1745-1793) est une énigme. On l’a enfermée dans une légende noire. On en a fait la dernière maîtresse, surgie des bas-fonds, d’un vieux roi jouisseur et décrié. Une honte et un scandale. Il faut aller aux sources pour s’apercevoir de la place capitale qu’elle a occupée à une époque de quasi-perfection des arts, en pleine crise de l’absolutisme monarchique, dans les dernières années du règne de Louis XV. On l’a réinventée pour mieux discréditer le roi, elle s’est réinventée pour oublier les incertitudes de sa naissance.
Son existence tient tout à la fois du jeu de piste et de l’enquête policière. Avec elle, on corne les pages de certaines questions essentielles d’un siècle qui est aussi celui de la Révolution: l’identité et l’illégitimité, les sentiments et l’ambition, le libertinage et la morale, l’argent et le pouvoir, la place des enfants et l’invention de l’intimité, la puissance de la presse et la formation de l’opinion, la transparence et le secret, le rôle des femmes et la revanche des hommes.
La vie de Jeanne du Barry – son ascension foudroyante, sa fin tragique sur l’échafaud – est un roman. En chercheur d’archives inspiré, en historien accompli, en écrivain talentueux, Emmanuel de Waresquiel ne se contente pas d’en découvrir la part cachée, il en restitue toute l’intelligence et l’émotion. Ce livre est un magnifique portrait de femme. Il se lit comme un thriller.(L'éditeur)
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