Charles JULIET
Charles JULIET a participé à la 17ème édition de la Fête du Livre d'Autun, les 12 et 13 avril 2014
Charles JULIET, poète, écrivain et dramaturge, est l’auteur d’une œuvre immense… Son premier livre Fragments paraît en 1972 ; il gagne la reconnaissance du public avec L’année de l’éveil (Grand prix des lectrices de Elle, 1989), récit romancé de son expérience d’enfant de troupe.
Il publie également un important Journal en plusieurs volumes. Son œuvre autobiographique, notamment Lambeaux, nous en apprend beaucoup sur sa personnalité.
Charles Juliet se voit comme un débutant, se comparant à un « néophyte » dans un passage du livre où il évoque sa difficulté d'écrire. Il a, selon ses dires, « une exigence beaucoup trop haute » qui l'entraîne à douter de ses propres moyens et capacités. Il aborde fréquemment les difficultés de l'écriture et apporte également une réflexion sur l'autobiographie (difficulté d'exprimer avec des mots ce qu'il ressent et douleur causée par le rappel de certains souvenirs).
Il a vécu des rencontres importantes avec d’autres artistes : Bram van Velde, Raoul Ubac, Samuel Beckett… Ses entretiens avec eux ont été publiés.
Ses poèmes et autres ouvrages sont traduits en de nombreuses langues. Des extraits de ses ouvrages figurent aujourd'hui dans des manuels scolaires. Il a reçu le prix Jean Morer pour l’ensemble de son œuvre (2010), le prix de poésie Ciampi – Valiglie Rosse (2012) et le prix Goncourt de poésie (2013).
Charles JULIET a réalisé plusieurs séries d'émissions à France Culture et deux pièces radiophoniques ont été diffusées sur les antennes de cette station. De son œuvre considérable, parue le plus souvent chez POL, on citera seulement les publications les plus récentes : Ces mots qui nourrissent et qui apaisent (2008), Sagesse et blessures (Bayard, 2009), Lumières d'automnes - Journal VI (1993-1995) (2010, et 2013 en poche), La Fracture (Genève, Le miel de l’Ours, 2010), Moisson, choix de poèmes (2012).
Vient de paraître, toujours chez POL, Apaisement, Journal VII (1997-2003). Ce septième tome de son journal consacre cet « apaisement » qui est le sien, après des années de quête intérieure obsessionnelle, où « tout désir retombait aussitôt, mort-né, étouffé par une lucidité ravageuse ».