Marianne Rubinstein



Marianne Rubinstein a participé à la 19ème Fête du Livre d'Autun, les 2 et 3 avril 2016.
 

Economiste, romancière, auteur d’ouvrages pour la jeunesse, Marianne RUBINSTEIN ne manque pas de nous attirer par la diversité de ses sujets, tous traités avec brio…

Nous sommes deux (Janvier 2016 – Albin Michel) traite des différences culturelles au sein du couple, au sein de la famille, que seule l’ouverture à l’humanité de l’autre permet de dépasser.

Lors d’un week-end de retrouvailles familiales, Emma Bricourt et son jumeau Axel, tout juste 30 ans, annoncent à leurs parents leurs futurs mariages. Et ils ont décidé de fêter cela ensemble. Emma a choisi comme futur époux David Cohen, chercheur au CNRS, de confession juive, son frère Axel convolera avec Philippine de Langles, jeune aristocrate, collègue de travail d’Emma. Les trois familles concernées ont désormais un an pour organiser l’évènement. A partir de cette annonce, le roman se décline, chapitre par chapitre, par le point de vue de l’ensemble des protagonistes  : parents respectifs, futurs époux, fratrie… Le tout entrecoupé de flash-back sur l’enfance des jumeaux. Tantôt drôle, tantôt plus sombre, ce roman est une pépite qui se lit avec avidité. Il entre dans l’intimité des personnages et donne à réfléchir sur la gémellité (un peu), l’enfance, l’amour, les relations de couple (beaucoup), les unions interconfessionnelles, la maladie… Sur la vie en somme  !

Economiste, maître de conférences à l'Université Paris 7, elle publie en 2002 son premier livre, Tout le monde n’a pas la chance d’être orphelin (Éditions Verticales). Préfacé par Serge Klarsfeld, cet essai témoigne des traumatismes qui se sont perpétués chez les enfants des survivants de la Shoah.


Elle écrit ensuite En famille (Phébus 2005) et Le journal de Yaël Koppman ((Éditions Sabine Wespieser 2007 et Pocket 2009). En 2009, elle revient sur l’ombre portée de la Shoah avec C’est maintenant du passé (Éditions Verticales), récit sur sa propre famille paternelle. Dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel (Éditions Albin Michel, 2012), on retrouve le personnage de Yaël Koppman, maintenant quarantenaire, qui se sent trahie et abandonnée et qui va petit à petit renaître à la vie.

En 2014 elle cosigne avec Jézabel Couppey-Soubeyran, L'économie pour toutes (Éditions La Découverte, 2014), au sous-titre plein d'humour : Un livre pour les femmes que les hommes feraient bien de lire aussi. Ce livre a reçu le Prix lycéen « Lire l'économie » 2014 du Ministère de l'Éducation nationale.
 
Marianne Rubinstein s'adresse aussi à de jeunes lecteurs, avec des histoires en prise directe avec la réalité, qui les aident à comprendre les dilemmes des adultes. La colère de Jules, paru aux Éditions Thierry Magnier en 2012, est son premier roman jeunesse. La mère de Jules lui présente son nouveau compagnon. Il va apprendre à apaiser sa colère auprès de monsieur Langman, un vieux voisin spécialiste de grec ancien. On retrouve Jules dans Jusqu’au bout du secret (Editions Thierry Magnier, 2014) : Découvrant que son père n'a pas disparu, il se prend à rêver de le retrouver, toujours avec l'aide de monsieur Langman. Louise est l'héroïne de La sixième, Dinah et moi (Nathan, 2014), une histoire d'amitié entre deux adolescentes, entre les rires et les larmes.