Nicole Gonthier
Nicole Gonthier a participé à la 18e Fête du Livre d'Autun, les 11 et 12 avril 2015.
Docteur ès lettres en histoire, Nicole Gonthier a été professeur d’Histoire médiévale à l’Université de Bourgogne à Dijon, de 1988 à 1992, puis à l’Université Jean-Moulin-Lyon 3 jusqu’en 1912. Auteur de deux thèses, l’une sur les pauvres à Lyon, l’autre sur les rapports entre Délinquance, Justice et société en Lyonnais à la fin du Moyen-Age, et d’une étude intitulée Sanglant Coupaul ! Orde ribaude ! Les injures au Moyen-Âge publiée aux Presses Universitaires de Rennes en 2007, elle écrit maintenant des romans historiques à trame policière qu’elle publie aux éditions Pygmalion-Flammarion depuis 2012.
S’inspirant de faits et de personnages attestés, les enquêtes du prévôt Arthaud de Varey plongent le lecteur dans le climat passionné d’une ville devenue stratégique pour le roi Louis XI. Le crime de la rue de l’Aumône, 2012. Les fers maudits, 2013. Meurtre d’un maître drapier, 2014. Les chants de la mort, 2015. Voyage dans le temps, vocabulaire de l’époque, visite de Lyon au Moyen-Âge : le plaisir de la lecture est assuré.
Meurtre d’un maître drapier : Mars 1476. Les Lyonnais se préparent, ornant portes et rues, à fêter le roi Louis XI qui vient séjourner plusieurs mois dans leurs murs. Mais voici que la découverte d’un riche drapier assassiné sur le parcours de l’entrée royale semble mettre en cause le peintre en charge des décors. Presque trop de pistes pour le prévôt de police, Arthaud de Varey. Intrigue familiale ? Vengeance d’un subordonné ? Elimination d’un concurrent ? Crime passionnel ou assassinat politique ? Dans cette ville où le roi installe son gouvernement, négocie ses alliances contre Charles le Téméraire et retient prisonnier un prince rebelle, basses besognes, corruption et manœuvres politiques compliquent la recherche de la vérité. Confronté aux mensonges de tous les protagonistes et aux erreurs de l’instruction, le prévôt aura besoin tout autant de l’astuce du jeune Guillaume que du secours armé du bailli royal pour démasquer l’auteur du crime et faire échec à de sombres projets.
Les chants de la mort Automne 1482. Sur la piste d’un tueur en série, le prévôt mène l’enquête dans les bordels lyonnais les plus sordides. Le diable aurait-il pris possession de la cité ? La peste qui sévit, la famine qui accable les petites gens, les exigences tyranniques du roi de France Louis XI vieillissant et malade, les transgressions et les malversations des plus éminents citoyens, le mépris des interdits, tout démontre une décadence générale. A l’écart de ces misères, l’école cathédrale, où les enfants de chœur apprennent l’art du chant liturgique, n’est pourtant pas épargnée par la corruption. Monde clos et secret au sein duquel s’imposent les personnalités attachantes de deux jeunes choristes, Tristan et Arnaud, elle renferme la solution de l’énigme et fournit au prévôt la clef de ces meurtres à répétition. Lorsque la vérité éclate, nul ne peut éviter qu’elle ait les couleurs de la tragédie et du sacrifice.