Antoine de Baecque a participé à la 19ème Fête du livre d'Autun, les 2 et 3 avril 2016
Antoine DE BAECQUE est un historien spécialiste de l’histoire culturelle du XVIIIème siècle et enseignant à l’université de Nanterre. Il a beaucoup travaillé dans la presse française : d’abord en tant que critique de cinéma et de théâtre, puis en tant de rédacteur en chef de titres de renom comme Les cahiers du cinéma ou le quotidien Libération dont il a dirigé les pages culturelles pendant cinq ans. Il a collaboré au journal en ligne Rue 89. Il est maintenant professeur d'histoire du cinéma à l'Ecole Normale Supérieure.
Longtemps la montagne a été pour Antoine de Baecque un jardin secret ardemment cultivé. Puis, il a consacré plusieurs ouvrages à la marche:
La Traversée des Alpes, essai d’histoire marchée (Gallimard, 2014) où il étudie et parcourt le sentier GR5 qui mène du lac Léman à Nice. Plus qu’un simple récit de voyage, cet essai mêle souvenirs personnels, rappels historiques des pionniers et des grands marcheurs qui l’ont précédé et réflexions sur la manière dont la marche affecte le corps et l’esprit.
Deux anthologies chez Omnibus : Anthologie des écrivains randonneurs en 2013, et Les voix de Compostelle en 2015.
En mars 2016 il publie chez Perrin Une histoire de la marche , première histoire générale de la marche en langue française.
Une histoire de la marche (Perrin, mars 2016) : Des pèlerinages aux randonnées, des drailles transhumantes aux manifestations politiques, il n'y aura guère eu d'interruption dans la pratique de la marche. La circulation pédestre fait l'homme. Elle est une activité constitutive de l'être humain. Pour en faire l'histoire, Antoine de Baecque part à la rencontre de toutes les formes de marches, et des hommes qui les pratiquent : les peuples et les métiers dont l'identité même semble nomade et pédestre, des Lapons aux Sioux, des colporteurs aux bergers ; les pèlerins, selon toutes les traditions, ceux qui remontent aux sources du Gange ou empruntent le Tôkaidô, comme les marcheurs de Compostelle et de La Mecque. Et si la marche a quasiment perdu ses professionnels, elle a inventé ses praticiens du week-end, ses usagers du temps libre, les randonneurs. Mais l'on chemine aussi en ville, depuis l'apparition des promenades urbaines du XVII e jusqu'aux " manifs " les plus récentes. Qu'elle permette de mieux vivre, de survivre ou qu'elle soit le support incarné de revendications, la marche a une histoire. Antoine de Baecque, nourri aux sources les plus diverses, déploie ses talents d'historien et de conteur pour offrir un livre profondément original et vivant.