Jian GUAN



 Jian Guan a participé à la 19ème Fête du Livre d'Autun, en 2016 
Elle est revenue les 8 et 9 avril 2017 pour la 20ème édition

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Diplômée de l’Université de Beijing (Pékin), Jian Guan a été journaliste et traductrice aux Éditions Langues Étrangères de Beijing. Après les événements de Tian An Men en 1989, elle est venue en France, dont elle aime la langue et la littérature. Elle vit depuis plus d'un quart de siècle dans notre pays, où elle enseigne aujourd'hui dans les classes bilangues anglais et chinois d'un lycée privé de Lyon. Elle déclare dans une interview (La Croix, 27 septembre 2012) : « Je pense, je rêve, je lis, j'écris et je mange français... Mais je reste très chinoise ! ». Elle reste en effet imprégnée de la culture de son pays natal, une culture qu'elle souhaite faire découvrir à des français fascinés par cette Chine devenue la seconde puissance mondiale, mais qu'ils connaissent mal.

En 2006 et 2007, Jian Guan publie, en chinois, Vivre cachée en France (nouvelles), Un rêve au milieu des rêves (roman), Je suis une petite barque (essai).
En 2012, La clé de mes songes (L’harmattan), un grand bond en avant, écrit directement en français. Défi pour une femme imprégnée à la fois de l’univers chinois, de son univers familial et de cette « autre vie » que lui ont révélée de grands écrivains français,  Hugo, Balzac, Maupassant, lus à un âge très tendre.
En 2016, La pluie de l’aube (Zonaires) est un ensemble de brèves nouvelles « enfilées les unes aux autres comme un collier de perles », dit-elle, «  reliées par deux fils conducteurs, l’Histoire dans l’ordre chronologique et le lien parental et familial, qui traverse plusieurs générations. »
« Elle n’écrit ni pour faire joli, ni pour laisser rugir « la bête qui rôde dans la jungle de (…) ses pensées. » Son travail vise plutôt à cerner les invisibles liens qui, toujours, ramènent le voyageur à la terre de ses ancêtres. Qu’ils s’exilent au-delà des mers ou que des logiques totalitaires les bannissent du monde des vivants, les personnages de ce recueil semblent intimement préoccupés par ce qui, de la fierté ou de la déception, pourrait s’inscrire sur le visage de ceux qui les ont enfantés. » Françoise Guérin
 


La clé de mes songes (L'harmattan, 2012), est écrit directement en français, un défi pour son auteure. L'héroïne de ce roman, Yu, est née à l'époque de Mao, d'un couple d'officiers de l'armée chinoise. Elle a grandi à Pékin, élevée par ses grands-parents. En 1989, les événements dramatiques de Tian An Men la poussent à abandonner son travail et sa famille pour se réfugier en France, avec comme tout bagage son héritage familial et une force de caractère peu commune. Dans ce récit, deux époques alternent : la vie en France avec les petits plaisirs de la vie quotidienne, et les plongées dans les années difficiles vécues à Pékin.