Abécédaire
Lumadina – Collège Saint Sacrement, Autun, 71.
A : Ambition L’ambition est un de mes principaux traits de caractère. J’ai un véritable désir de réussite qui me pousse à travailler et à donner le meilleur de moi-même. J’aimerais contrôler ma vie et récolter le fruit de mes efforts.
Ce fort sentiment me remotive quand je perds courage, à la manière d’un moteur.
Dans les années à venir, je souhaite me diriger vers la littérature, pour devenir professeur de lettres modernes. Ayant trouvé un but concret dans ma vie professionnelle future, j’ai enfin l’impression de me donner du mal pour une cause utile.
Je considère l’ambition comme une chance, elle me permet de m’investir dans tous les projets que j’entreprends et de les mener à bien.
Ce sentiment, je l’avoue, me rend souvent impitoyable envers moi-même mais, grâce à lui, je tente d’aller au-delà de mes limites.
Mon devoir : travailler.
Conséquence : mal de dos.
Mon besoin : me reposer.
Et pourquoi ? Je suis KO.
L : Lecture La lecture représente pour moi un besoin vital. Source de plaisir, elle m’apporte à la fois détente et culture : un vrai régal.
Cependant, pour savourer ces sentiments, il faut choisir « le livre ».
L’ouvrage idéal doit me faire vibrer dès les premières pages et m’attirer, tel un aimant, jusqu’à la dernière ligne !
Dans un roman, j’aime m’identifier au personnage principal et ressentir, grâce au pouvoir des mots, toutes ses émotions.
Les ouvrages historiques m’intéressent ; grâce à eux, je me détends tout en m’instruisant.
Je dévore également des romans fantastiques ; ils me font rêver et développent mon imagination.
Selon moi, la lecture est une des clés du bonheur. Elle me permet de m’enfuir de la prison retenant les Hommes sur Terre et m’ouvre la porte d’un paradis rempli de mots, peuplé d’histoires.
Je possède cette clé et je la garderai tant que les livres me dévoileront leurs messages et leurs nombreux secrets.
M : Mort Seule. Je me retrouve seule et perdue lorsqu’un être cher me quitte.
Et cette solitude se transforme en désespoir quand je réalise que cette personne ne reviendra plus. Alors le chagrin m’envahit et me meurtrit.
Mais les larmes ne viennent pas. C’est trop fort, trop dur. Abandonnée, déchirée, je tente de me cacher, de résister ; mais le temps, trop puissant, me brise.
Un jour, je pleure, libérée d’un poids trop lourd et oppressant pour mon cœur, un poids qui m’écrasait lentement. Je me retrouve avec moi-même, et j’accepte. Il faut continuer à sourire, et à vivre. Alors, petit à petit, je me reconstruis et soigne mes blessures intérieures. Pourtant, la cicatrice demeure, toujours brûlante, et parfois la douleur rejaillit brutalement, comme pour m’empêcher d’oublier.
Non, je n’oublie pas.
Cependant, la souffrance se dissipe lentement et laisse place au souvenir…
P : Poème
Mes poèmes reflètent les émotions envahissant tout mon être et me permettent de transposer leur intensité sur papier.
Au fil des vers, je vide mon cœur, cherche le sens le plus profond de mes sentiments.
Quand tout est blessure, je me crée une armure et tente d’éclaircir l’imbroglio de mes confidences. Je confie mes besoins, dévoile mes secrets et exprime mes maux qui ne forment que des mots.
Mon esprit inspire ma plume, alors je me livre et trouve mon identité grâce à mes écrits.
Lorsqu’une vague d’inspiration me submerge, je la laisse déferler sur une feuille blanche. Ainsi, mon esprit plonge dans un océan de rimes, parfois pacifique, souvent déchaîné, qui me ressemble et me libère.
R : Rêves Le soir, une fois mes paupières closes, je sens mon inconscient s’emparer de mon esprit ; tout se brouille lentement comme un bateau en plein naufrage. Alors mon imagination se libère et se développe à travers mon cerveau. Elle se mélange à ma mémoire et forme un kaléidoscope d’images. Sans aucun contrôle sur moi-même, je ne suis que spectatrice de ces films sombres et troubles.
J’ai l’impression que tous mes sens sont en éveil, et je ressens diverses émotions se transformant parfois en douleurs. Retenue par une forme invisible, je n’ai aucun pouvoir sur mes actions ni sur mes sentiments.
A la manière d’une pièce de théâtre, de multiples scènes se succèdent devant moi. Certaines sont complètement utopiques, voire loufoques, d’autres projettent divers souvenirs caricaturés et effrayants. La plupart du temps, ces étranges retours en arrière perturbent mon sommeil ; parfois, au réveil, je me souviens précisément de mes rêves mais au bout de quelques minutes les détails perdent de leur réalisme et finissent par s’effacer.
Mon royaume nocturne disparaît alors de mon esprit jusqu’à la nuit suivante…
T : Théâtre. Les cours de théâtre représentent un moyen idéal pour vaincre sa timidité.
Depuis trois ans, j’évolue dans un monde fantastique et imaginaire où je peux créer mon univers.
Pouvoir se mettre dans la peau d’un personnage complètement différent de soi, c’est vraiment magique, on contrôle tout ! Je trouve très intéressant d’apprendre un texte et de le maîtriser pour le jouer avec foi, comme s’il nous appartenait.
Pendant les cours, j’apprécie également les différents exercices. Captivants, ils sont destinés à éveiller les sens et à les développer. Néanmoins, je préfère les improvisations ; grâce à elles, je peux réellement me lâcher et sortir toutes les émotions qui m’habitent.
Inventer une histoire, la rendre réelle, demande un vrai dialogue avec l’autre, un véritable effort d’écoute. De plus, il faut libérer son imagination et je trouve cela très enrichissant.
Dévoiler au public toutes les compétences acquises au fil de l’apprentissage correspond pour moi à un bilan libérateur !
Avant une représentation, stress absolu ; j’ai l’impression d’avoir oublié mon texte et je m’angoisse. Mais cette sensation me motive : une fois sur les planches, je me sens dans mon élément, je nage dans le bonheur.
Théâtre, bonheur de jouer et de s’affirmer.
Explorons de nouveaux horizons
Et ressentons de nombreuses émotions.
Je veux vivre une grande aventure,
Découvrir de nouvelles cultures.
Allons, laissons de côté les doutes,
Une fois les frontières franchies,
Visitons les plus beaux pays.
Oui, oublions notre nationalité,
Réalisons tous nos rêves de liberté,
Observons les monuments d’autrefois
Et surtout savourons notre joie.
Non, c’est un voyage, mon voyage…